About No Visa For This Country
NO VISA FOR THIS COUNTRY - FESTIVAL D'AURILLAC AOUT 2015
Travelling fictionnel en paysage urbain
Théâtre en espace public
No Visa for this Country est l’histoire d’une disparition, celle de Jeanne.
Néanmoins elle semble présente.
Elle se manifeste impalpable et fugitive, sous les traits d’une femme à l’allure éthérée.
Elle se révèle au travers de messages laissés sur son répondeur téléphonique.
Elle existe à travers la voix d’une narratrice qui la raconte symboliquement.
Son visage s’expose sur les avis de disparition placardés sur les murs de la ville.
Sa silhouette apparaît au travers d’étranges figures d’hommes et de femmes, vêtus du même costume, accoutrés du même chapeau que Jeanne portait ce vendredi 30 septembre.
No Visa for this Country met en exergue ce paradoxe qui fait qu’un avis de disparition rend l’absent éminemment présent. Ce dernier devient peu à peu une multi- tude de traces dans la ville.
Lors de sa disparition, Jeanne portait un chapeau de cow-boy. Aucun mythe n’est plus répandu dans la culture occidentale contemporaine que celui du cow-boy. Sorte de chevalier errant, il est le témoin de la nostalgie fallacieuse d’un mode de vie pastoral aujourd’hui révolu, d’un équilibre perdu entre l’homme et le milieu naturel. Ce chapeau de cow-boy est la manifestation d’une identité, d’une appartenance à un monde qui n’est plus. No Visa for this Country est une invitation au voyage et à l'errance, ouvrant une brèche poétique dans des espaces du quotidien. NO VISA FOR THIS COUNTRY - AURILLAC FESTIVAL August 2015
Travelling in fictional cityscape
Public space theater
No Visa for this Country is the story of a disappearance, that of Jeanne.
Nevertheless, it seems present.
It manifests impalpable and fugitive, in the guise of a woman ethereal look.
She reveals through messages left on her answering machine.
It is through the voice of a narrator who tells symbolically.
His face is exposed on the disappearance of posted notices on the walls of the city.
Its silhouette appears through strange figures of men and women, dressed in the same costume, attired in the same hat that Joan wore on Friday 30 September.
Visa No Country for this highlights the paradox that makes a missing person makes the absent eminently present. The latter gradually became a multi-tude of traces in the city.
At his death, Jeanne wore a cowboy hat. No myth is more widespread in contemporary Western culture as the cowboy. Sort of knight-errant, he is witness to the false nostalgia for a pastoral way of life now gone, a lost balance between man and the natural environment. This cowboy hat is the manifestation of an identity, of belonging to a world that is no more. No Visa for this Country is an invitation to travel and wandering, opening a breach poetic in everyday spaces.