About Anachid & Aghani Ramadan mp3
Le chiisme, au contraire, favorise la musique, mais l'interdit dans les faits. Cette attitude contradictoire provient de l'influence exercée par les confréries soufies, souvent adeptes de rituels liés à la musique (dhikr et sama') [réf. nécessaire]. Certains savants musulmans pensent que seul le chant est permis/licite (halal), et que les instruments sont interdits (haram). Ainsi, il existe une forte tradition de chant a cappella empreint de Mélisme.
De nombreuses confréries conservent au sein de leurs pratiques des éléments anté ou non islamiques. Les instruments jouent parfois un rôle majeurs comme au Kurdistan turc ou iranien. La musique kurde est aussi en partie dédiée à ces pratiques. Le djem de l'alévisme tourne autour du saz ou tambûr sacré. Le daf est aussi sacré chez les Kurdes.
Chez les soufis, la transe a une grande place dans la recherche spirituelle. Celle-ci s'obtient souvent par la musique et les soufis ont créé des cérémonies associant la musique à leur quête de spiritualité. Une pratique que l'on retrouve dans tout le monde musulman avec des variantes nationales, régionales ou locales.
Le dikr (littéralement : évocation) est une prière où le nom d'Allah est répété inlassablement jusqu'à prendre possession du corps et de l'esprit, amenant la plupart des présents à l'assemblée dans un état de transe totale sous la direction d'un maître spirituel auquel s'adjoignent les chanteurs. Dans les zaouïas du Sud-Ouest algérien, les mouridines de la tariqa (voie) kerzazia, s'adonnent jusqu'à ce jour à la pratique de ce rituel, destiné à l'origine à l'apprentissage par cœur du Coran et des hadiths. Lors des séances de dikr, les prières sont chantées et reprises en chœur par les participants, avant de se voir accompagnée très vite par un mouvement du buste d'avant en arrière. Ce mouvement introductif en balancier amène une scansion dans le chant jusqu'à susciter l'état de transe. Shiism, on the contrary, promotes music but forbidden in practice. This contradictory attitude comes from the influence of Sufi brotherhoods, often followers of music-related rituals (dhikr and sama ') [ref. necessary]. Some Muslim scholars believe that only the song is enabled / lawful (halal) and that the instruments are forbidden (haram). Thus, there is a strong tradition of singing a cappella full of Mélisme.
Many fraternities conserve within their practices ante or non-Islamic elements. The instruments sometimes play a major role as the Turkish or Iranian Kurdistan. Kurdish music is partly dedicated to these practices. The djem of Alevism revolves around the saz or sacred Tambur. The daf is as sacred among the Kurds.
Among the Sufis, trance has an important place in the spiritual search. This is often obtained by Sufi music and created ceremonies linking music to their spiritual quest. A practice that is found throughout the Muslim world with national, regional or local variations.
The dhikr (literally evocation) is a prayer where the name of Allah is repeated tirelessly to take possession of the body and spirit, bringing most present at the meeting in a total trance under the direction a spiritual master to which adjoin the singers. Zaouïas in the southwestern Algeria, the mouridines of the tariqa (path) kerzazia, are addicted to this day to practice this ritual, originally intended for learning by heart of the Qur'an and hadith . At meetings of dhikr, prayers are sung in chorus and taken by the participants, before being quickly accompanied by a movement back and forth bust. This introductory movement pendulum leads a scansion in song to arouse the trance.